A l'ombre des Enies en fleur, partie deux : solitude
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A l'ombre des Enies en fleur, partie deux : solitude
Healar sortait du temple de Rushu, encore abasourdie de ce qui venait de lui arriver. Elle avait réussi brillamment l'épreuve de la prêtrise, et venait donc d'être sacrée prêtresse de Rushu. Alors qu'elle sortait, une tornade d'yeux, de jambes, et de bras s'abattit sur elle : ses amis l'attendaient, et visiblement, ils étaient au courant de la bonne nouvelle.
Ami Eniripsa : Tu l'as fait ! Tu as réussi !
Ami Osamodas : Et en plus la vieille Majorie est cramée ! C'est ta mère qui a fini par en avoir marre de cette vieille peau ?
Ami Sadida : Ca fait quoi d'être prêtresse ?
Ami Iop : Healar ? Healar ! HEALAR !
Oui, oui, je suis pas sourde !
Lorsque l'Eniripsa se réveilla, elle dût déchanter : elle était toujours dans le temple, dans une salle annexe où elle devait attendre ses résultats. Elle s'était endormie, et un prête, venu pour la chercher, l'avait réveillée.
La fée soupira : ce ne pouvait être qu'un rêve de toutes façons : elle n'avait pas d'amis, ou alors bien trop éloignés d'elle. Et sa réussite ne lui apparaissait pas certaine...
Et pourtant, ce fût ce que lui annonça la grande prêtresse de Rushu, sa propre mère, qui, bien qu'essayant de se contenir, semblait très fière de sa fille adoptive. Le contraste était saisissant entre elle et sa petite, qui avaient de plus en plus de mal à contenir leur joie, et les autres prêtres, qui avaient du mal à se retenir de grimacer. La fée aux ailes de sang n'était pas connue pour sa grande discipline, et manifestait une indépendance qui risquait de la préserver de leur influence, d'autant plus que la mère supérieure Majorie avait été brûlée vive dans un "accident" pendant la cérémonie.
Une petite heure après, une fois quelques rituels accomplis afin de célébrer la grandeur de Rushu, la mère et la fille se rejoignirent devant l'entrée du temple, et se congratulèrent. En route vers le manoir familial, elles se mirent à parler avec enthousiasme, l'euphorie de l'événement étant toujours là.
Iarys : Je suis très fière de toi, ma petite fille à moi. Ca montrera une nouvelle fois à ces prêtres intrigants que ma famille est la meilleure !
Healar : Oui, nous sommes les meilleurs ! Ils devraient le savoir, à force. Mais... Maman... Etait-ce une raison pour faire brûler la plus intrigante d'entre eux ?
Iarys (rougissant derrière les bandelettes) : Tu as deviné que c'était moi qui faisais bouger la statue de Rushu ?
Healar (toute fière) : Oh oui, c'est bien ton style, et en plus, tu es la seule à en avoir le pouvoir !
Iarys (embarassée) : Tu sais ma chérie... Au début, c'était moi qui faisait bouger la statue, je voulais impressionner ces prêtres, car la mère Majorie voulait te recaler au motif que l'on ne connaissait pas ta famille. J'avais beau protester que j'étais ta mère, elle ne voulait pas en démordre ! Bref, je voulais animer la statue pour leur rappeler qui était la plus puissante, mais...
Healar : Attends, tu veux dire qu'ils savent que tu es derrière sa mort ?
Iarys (avec un soupir) : Healar Healar Healar... D'une part ils s'en doutent, bien qu'ils ne l'avoueront jamais. Ceci m'arrange, car ils ont peur de moi, et la peur engendre le respect, dont j'ai besoin pour garder ma place. D'autre part, ce n'est pas moi qui suis responsable, j'ai juste animé la statue, puis elle a échappé à mon contrôle et s'est mise en tête de cracher des flammes sur la grosse hystérique qui se trouvait devant elle. Non pas que je me plaigne, mais je me demande si Rushu lui-même n'est pas intervenu, sans le vouloir, en ta faveur. Ceci pourrait expliquer pourquoi la gueule de la statue a essayé de gober le cadavre carbonisé...
Healar (toute excitée) : Rushu est intervenu pour moi ?
Iarys : Peut-être. Ou peut-être pas. Il arrive qu'il tue lui-même ses serviteurs défaillants, ou qu'il se serve parmis eux lorsqu'il a faim. Va savoir ce qui se passe dans la tête d'un démon aussi puissant... Assez parlé de cela, veux-tu ? On a une fête à organiser...
La Xelorette et la petite Eniripsa, se tenant la main, entrèrent gaiement dans Brakmar, discutant avec désinvolture des détails d'une fête déjà prévue depuis des semaines.
Une journée de rare bonheur dans leurs vies venait de commencer.
Ami Eniripsa : Tu l'as fait ! Tu as réussi !
Ami Osamodas : Et en plus la vieille Majorie est cramée ! C'est ta mère qui a fini par en avoir marre de cette vieille peau ?
Ami Sadida : Ca fait quoi d'être prêtresse ?
Ami Iop : Healar ? Healar ! HEALAR !
Oui, oui, je suis pas sourde !
Lorsque l'Eniripsa se réveilla, elle dût déchanter : elle était toujours dans le temple, dans une salle annexe où elle devait attendre ses résultats. Elle s'était endormie, et un prête, venu pour la chercher, l'avait réveillée.
La fée soupira : ce ne pouvait être qu'un rêve de toutes façons : elle n'avait pas d'amis, ou alors bien trop éloignés d'elle. Et sa réussite ne lui apparaissait pas certaine...
Et pourtant, ce fût ce que lui annonça la grande prêtresse de Rushu, sa propre mère, qui, bien qu'essayant de se contenir, semblait très fière de sa fille adoptive. Le contraste était saisissant entre elle et sa petite, qui avaient de plus en plus de mal à contenir leur joie, et les autres prêtres, qui avaient du mal à se retenir de grimacer. La fée aux ailes de sang n'était pas connue pour sa grande discipline, et manifestait une indépendance qui risquait de la préserver de leur influence, d'autant plus que la mère supérieure Majorie avait été brûlée vive dans un "accident" pendant la cérémonie.
Une petite heure après, une fois quelques rituels accomplis afin de célébrer la grandeur de Rushu, la mère et la fille se rejoignirent devant l'entrée du temple, et se congratulèrent. En route vers le manoir familial, elles se mirent à parler avec enthousiasme, l'euphorie de l'événement étant toujours là.
Iarys : Je suis très fière de toi, ma petite fille à moi. Ca montrera une nouvelle fois à ces prêtres intrigants que ma famille est la meilleure !
Healar : Oui, nous sommes les meilleurs ! Ils devraient le savoir, à force. Mais... Maman... Etait-ce une raison pour faire brûler la plus intrigante d'entre eux ?
Iarys (rougissant derrière les bandelettes) : Tu as deviné que c'était moi qui faisais bouger la statue de Rushu ?
Healar (toute fière) : Oh oui, c'est bien ton style, et en plus, tu es la seule à en avoir le pouvoir !
Iarys (embarassée) : Tu sais ma chérie... Au début, c'était moi qui faisait bouger la statue, je voulais impressionner ces prêtres, car la mère Majorie voulait te recaler au motif que l'on ne connaissait pas ta famille. J'avais beau protester que j'étais ta mère, elle ne voulait pas en démordre ! Bref, je voulais animer la statue pour leur rappeler qui était la plus puissante, mais...
Healar : Attends, tu veux dire qu'ils savent que tu es derrière sa mort ?
Iarys (avec un soupir) : Healar Healar Healar... D'une part ils s'en doutent, bien qu'ils ne l'avoueront jamais. Ceci m'arrange, car ils ont peur de moi, et la peur engendre le respect, dont j'ai besoin pour garder ma place. D'autre part, ce n'est pas moi qui suis responsable, j'ai juste animé la statue, puis elle a échappé à mon contrôle et s'est mise en tête de cracher des flammes sur la grosse hystérique qui se trouvait devant elle. Non pas que je me plaigne, mais je me demande si Rushu lui-même n'est pas intervenu, sans le vouloir, en ta faveur. Ceci pourrait expliquer pourquoi la gueule de la statue a essayé de gober le cadavre carbonisé...
Healar (toute excitée) : Rushu est intervenu pour moi ?
Iarys : Peut-être. Ou peut-être pas. Il arrive qu'il tue lui-même ses serviteurs défaillants, ou qu'il se serve parmis eux lorsqu'il a faim. Va savoir ce qui se passe dans la tête d'un démon aussi puissant... Assez parlé de cela, veux-tu ? On a une fête à organiser...
La Xelorette et la petite Eniripsa, se tenant la main, entrèrent gaiement dans Brakmar, discutant avec désinvolture des détails d'une fête déjà prévue depuis des semaines.
Une journée de rare bonheur dans leurs vies venait de commencer.
Healar- Nombre de messages : 76
Date d'inscription : 23/10/2007
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