De mystérieux voyageurs [la lettre - 1ère partie]
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De mystérieux voyageurs [la lettre - 1ère partie]
Un beau matin, à Amakna, débarqua un cortège sur la grande place. Un char était tiré par une vingtaine de dragodindes amandes, leurs têtes surmontées de plumes en panache. On ne voyait pas qui voyageait ainsi et visiblement ces personnes allaient vers le nord-ouest, peut-être Bonta. Une escorte de 12 srams aux habits blancs se tenait à proximité des véhicules, 3 estafettes en tout. Un blason ornait les pourpoints de chaque personne : une lune blanche brodée sur un fond crême, certains srams portaient des bagues serties d'opales. Trois éniripsas vêtues de pourpre, rubis à l'annulaire comme il convient aux personne vouées à une religion, se tenaient près du char principal qui se voulait pourtant le plus discret possible.
En évitant l'ostentation on ne pouvait faire plus anachronique que cette richesse si subtilement distillée dans un pays comme Amakna, ravagé par la guerre et sensible aux détails.
On fit boire les dragodindes, les conducteurs allèrent dormir près des meules de foin qui jonchent la route habituellement. Le printemps réchauffait les arbres et chaque bosquet laissait s'échapper un parfum de sève et de chlorophylle. À part les éniripsas il y avait peu de femmes, juste deux sramettes qui semblaient être les filles du capitaine de l'escorte, à peine adolescentes. Elles jouaient avec un ballon blanc et s'amusèrent à éclabousser les chiens errants avec l'eau de la fontaine.
Le capitaine de la garde demanda à parler au bourgmestre pour prendre des informations sur la route et acheter des vivres : viande séchée, fruits confits et fruits secs, eaux de vie, fromages… tout ce qui était nécessaire à un voyage en montagne.
Il sermonna les petites et leur demanda de se tenir correctement en présence du bourgmestre, arrivé en se frottant les mains du commerce possible avec ces voyageurs.
" Bienvenue à nos visiteurs, bienvenue en Amakna ! "
" Bonjour votre Seigneurie, votre resplendeur est à l'aune de la beauté de votre région, veuillez agréer mes salutations les plus solennelles et peut-être auriez-vous la bonté de me laisser me présenter humblement. "
" Hmmm bonjour Monsieur, je ne suis que le bourgmestre de ce petit village. "
" Oh comme votre Altesse fait preuve d'humilité ! Jamais on ne vit plus paisible bourgade et si beaux habitants, la pauvre souillure que je suis ne devrait même pas pouvoir vous parler… "
- Le bourgmestre compris à ces mots d'où venaient ces voyageurs, le protocole biélomoonien voulait qu'on encense la personne avec qui l'on parlait de la façon la plus exagérée possible afin que sa sympathie en soit marquée, cette escorte venait du pays de la Lune Blanche à n'en point douter -
" … je vais tout de même me présenter même si je ne suis pas grand chose, je m'appelle Dmitri Mikhaïlovitch Dziahilev et ces deux jeunes sramettes sont Eva Valeriya et Sonja Majka, mes filles… Nous faisons un humble voyage pour voir les beautés du monde et votre pays est des plus splendides. J'aimerais prendre des nouvelles de cette contrée si votre sapience le veut bien. "
Les deux hommes allèrent à la taverne et devant les atours et les manières somptueuses de Dmitri le bourgmestre ne crût pas un seul instant qu'il ne fût que touriste, de plus ses dagues à crosses nacrées l'invitèrent à penser qu'il fût noble ou militaire de haut rang.
Mais, au courant du cérémonial biélomoonien et des largesses de ses visiteurs il consentit à jouer le jeu et informa le sram des vicissitudes d'une guerre bien longue. Les deux fillettes, elles, jouèrent devant la terrasse avec les animaux puis cessèrent tout à fait quand le prêtre arriva à son tour pour saluer ces voyageurs inattendus. Il était accompagné de la jeune fille dont il avait eu la garde, Alison, une iopette rousse d'une vingtaine d'années et d'Azenor Begalita, sa nouvelle petite protégée, une jeune xélorette vêtue d'une aube de religieuse.
Alison compris que le Père n'aurait pas besoin de sa compagnie et elle invita Azenor à la suivre pour lui offrir un lailait avec quelques kamas qu'elle avait gagné la veille, fruits de ses premières forges réussies.
Azenor s'arrêta à la hauteur des deux jeunes sramettes, elle était beaucoup plus petite et plus jeune. Le Père qui l'avait accueillit à l'orphelinat lui donnait 7 ans pas plus.
" Bouzour… vous êtes les sœurs du Rêve ? "
Les sramettes la dévisagèrent d'un air suspicieux tandis qu'Alison saluait courtoisement leur père avant de se diriger vers le bar. Elle n'entendit pas la discussion des gamines.
" Bonjour, non nous ne sommes pas ces Sœurs là… Tu es bien petite pour les connaître… "
" Ze les connais parce que z'ai lu des zouvrages et des contes sur elles et votre papa, le monsieur là-bas, il porte leurs emblêmes… "
" La lune ? "
" Non, ça c'est votre pays ce signe… non ze veux dire sur la nacre de ses dagues, il y a deux palmes… "
" Mais… " fit Eva… " tu as de bons yeux dis moi… Aller viens on va jouer dehors. "
Azenor opina du chef et suivit les deux jeunes filles. Elles jouèrent à différents tours et la petite xélorette leur montra une chose qu'elle venait de découvrir et qui s'appelait le " ralentissement " .
Très pratique pour jouer à 1, 2, 3 soleil.
Alison sortit sur le perron et leur apporta 3 lailaits avec l'autorisation du sram en grande conversation avec le Père et le bourgmestre. Il s'inclina devant la jeune fille qui en rougit.
" Les filles, venez boire le bon lailait ! Cadeau de la maison ! "
Elles firent connaissance et parlèrent de bouftous, Alison raconta l'histoire des mulous de Litneg avec force détails et grognements, ce qui ravit tout le monde. Elle ne remarqua pas le regard entendu des 2 sramettes quand elle se présenta.
Eva parla de sa vénération pour Freyja, Sonja demanda à combien de lieues se trouvait les plaines de Sidimote. Azenor montra qu'elle n'était pas si ignorante qu'Alison voulait bien le penser en énumérant divers lieux alentours et en expliquant qu'elle avait beaucoup lu et que plus tard elle parlerait le koalak ancien. Elle fit l'apologie de Bonta avant de se raviser et de dire que la guerre était bien " la chose la plus stupide que les grands aient inventé un jour " . Les sramettes parlèrent finalement de leur pays, le Pays de la Lune Blanche et remercièrent la iopette pour la collation. Alison s'inclina avec amusement, fit la bise au Père toujours en grande discussion et partit reprendre son travail à Astrub, laissant Azenor en compagnie des fillettes qui se lancèrent dans une série de paris et de mises à l'épreuve propres aux jeunes enfants. Eva et Sonja étant très malignes elles gagnèrent souvent contre le petit bout de chou qui pourtant gardait son sang froid et riait à gorge déployée. Finalement le grand sram émacié se leva ainsi que ses hôtes et ils se serrèrent la main longuement, il était temps de repartir… Azenor le compris et une impression de tristesse vint teinter ses traits. Alors Eva s'approcha d'elle en chuchotant pendant que Sonja surveillait les adultes.
" Petite, par amitié pour moi pourrais-tu me rendre un grand service ? "
" Oui, tout ce que tu veux… mais pas voler ou faire du mal. "
" Non, non tu verras, ce n'est pas grand chose " Elle sortit une enveloppe cachetée de son sac. " Tiens prends ce pli. Tu vois la iopette… Alison, tu la vois souvent ? "
" Ze la vois le dimanche quand elle vient dézeuner à l'office, parfois elle n'est pas là mais elle passe souvent apporter de la nourriture et regarder les mariages… "
" Cette lettre, tu lui mettras dans ses affaires, pour qu'elle la voit et qu'elle ne sache pas d'où elle vient… mets là à un endroit qu'elle regarde fréquemment mais pas trop souvent… "
" Bah oui mais… si ze sais… dans l'étui en cuir de ses outils de travail pour la forge… elle le verra que quand elle sera à l'atelier comme ça… C'est pas grave au moins cette lettre ? "
" Non ce n'est pas grave, des nouvelles de quelqu'un. Je ne peux t'en dire plus… et ne dis pas que ça vient de nous ! Tiens prends ça aussi… un petit canif à crosse nacrée… il te servira peut-être quand tu seras plus grande. Ne te coupe pas, mets ça dans un coin et tu seras contente de l'avoir plus tard. "
" Ze suis pas bête, ze sais ce que c'est qu'un couteau ! Mais il est zoli comme tout… Merci beaucoup, vous êtes très zentilles… ze suis sûre que vous connaissez les Sœurs du Rêve maintenant, j'avais rêvé de tout ça cette nuit et ça s'est passé comme ze le pensais… "
" Tu es intelligente toi !" fit Sonja en souriant.
Le sram vint chercher ses filles et salua Azenor Begalita comme une grande personne, avec une courtoisie extrême, voir même une politesse qui confinait à l'absurde tant les mots employés étaient ampoulés.
Le cortège partit rapidement vers le nord ouest.
Quelques temps plus tard Azenor mit l'enveloppe dans les affaires d'Alison, en visite au village, et cacha le canif dans son " coffre aux trésors " , une simple poutre de sa chambre qui était fendue sur le haut.
La jeune iopette trouva la lettre le lendemain matin… et la lu le cœur battant. Elle ne su jamais qui lui avait mis cette lettre dans ses outils et en fût extrêmement peinée.
[À suivre]
En évitant l'ostentation on ne pouvait faire plus anachronique que cette richesse si subtilement distillée dans un pays comme Amakna, ravagé par la guerre et sensible aux détails.
On fit boire les dragodindes, les conducteurs allèrent dormir près des meules de foin qui jonchent la route habituellement. Le printemps réchauffait les arbres et chaque bosquet laissait s'échapper un parfum de sève et de chlorophylle. À part les éniripsas il y avait peu de femmes, juste deux sramettes qui semblaient être les filles du capitaine de l'escorte, à peine adolescentes. Elles jouaient avec un ballon blanc et s'amusèrent à éclabousser les chiens errants avec l'eau de la fontaine.
Le capitaine de la garde demanda à parler au bourgmestre pour prendre des informations sur la route et acheter des vivres : viande séchée, fruits confits et fruits secs, eaux de vie, fromages… tout ce qui était nécessaire à un voyage en montagne.
Il sermonna les petites et leur demanda de se tenir correctement en présence du bourgmestre, arrivé en se frottant les mains du commerce possible avec ces voyageurs.
" Bienvenue à nos visiteurs, bienvenue en Amakna ! "
" Bonjour votre Seigneurie, votre resplendeur est à l'aune de la beauté de votre région, veuillez agréer mes salutations les plus solennelles et peut-être auriez-vous la bonté de me laisser me présenter humblement. "
" Hmmm bonjour Monsieur, je ne suis que le bourgmestre de ce petit village. "
" Oh comme votre Altesse fait preuve d'humilité ! Jamais on ne vit plus paisible bourgade et si beaux habitants, la pauvre souillure que je suis ne devrait même pas pouvoir vous parler… "
- Le bourgmestre compris à ces mots d'où venaient ces voyageurs, le protocole biélomoonien voulait qu'on encense la personne avec qui l'on parlait de la façon la plus exagérée possible afin que sa sympathie en soit marquée, cette escorte venait du pays de la Lune Blanche à n'en point douter -
" … je vais tout de même me présenter même si je ne suis pas grand chose, je m'appelle Dmitri Mikhaïlovitch Dziahilev et ces deux jeunes sramettes sont Eva Valeriya et Sonja Majka, mes filles… Nous faisons un humble voyage pour voir les beautés du monde et votre pays est des plus splendides. J'aimerais prendre des nouvelles de cette contrée si votre sapience le veut bien. "
Les deux hommes allèrent à la taverne et devant les atours et les manières somptueuses de Dmitri le bourgmestre ne crût pas un seul instant qu'il ne fût que touriste, de plus ses dagues à crosses nacrées l'invitèrent à penser qu'il fût noble ou militaire de haut rang.
Mais, au courant du cérémonial biélomoonien et des largesses de ses visiteurs il consentit à jouer le jeu et informa le sram des vicissitudes d'une guerre bien longue. Les deux fillettes, elles, jouèrent devant la terrasse avec les animaux puis cessèrent tout à fait quand le prêtre arriva à son tour pour saluer ces voyageurs inattendus. Il était accompagné de la jeune fille dont il avait eu la garde, Alison, une iopette rousse d'une vingtaine d'années et d'Azenor Begalita, sa nouvelle petite protégée, une jeune xélorette vêtue d'une aube de religieuse.
Alison compris que le Père n'aurait pas besoin de sa compagnie et elle invita Azenor à la suivre pour lui offrir un lailait avec quelques kamas qu'elle avait gagné la veille, fruits de ses premières forges réussies.
Azenor s'arrêta à la hauteur des deux jeunes sramettes, elle était beaucoup plus petite et plus jeune. Le Père qui l'avait accueillit à l'orphelinat lui donnait 7 ans pas plus.
" Bouzour… vous êtes les sœurs du Rêve ? "
Les sramettes la dévisagèrent d'un air suspicieux tandis qu'Alison saluait courtoisement leur père avant de se diriger vers le bar. Elle n'entendit pas la discussion des gamines.
" Bonjour, non nous ne sommes pas ces Sœurs là… Tu es bien petite pour les connaître… "
" Ze les connais parce que z'ai lu des zouvrages et des contes sur elles et votre papa, le monsieur là-bas, il porte leurs emblêmes… "
" La lune ? "
" Non, ça c'est votre pays ce signe… non ze veux dire sur la nacre de ses dagues, il y a deux palmes… "
" Mais… " fit Eva… " tu as de bons yeux dis moi… Aller viens on va jouer dehors. "
Azenor opina du chef et suivit les deux jeunes filles. Elles jouèrent à différents tours et la petite xélorette leur montra une chose qu'elle venait de découvrir et qui s'appelait le " ralentissement " .
Très pratique pour jouer à 1, 2, 3 soleil.
Alison sortit sur le perron et leur apporta 3 lailaits avec l'autorisation du sram en grande conversation avec le Père et le bourgmestre. Il s'inclina devant la jeune fille qui en rougit.
" Les filles, venez boire le bon lailait ! Cadeau de la maison ! "
Elles firent connaissance et parlèrent de bouftous, Alison raconta l'histoire des mulous de Litneg avec force détails et grognements, ce qui ravit tout le monde. Elle ne remarqua pas le regard entendu des 2 sramettes quand elle se présenta.
Eva parla de sa vénération pour Freyja, Sonja demanda à combien de lieues se trouvait les plaines de Sidimote. Azenor montra qu'elle n'était pas si ignorante qu'Alison voulait bien le penser en énumérant divers lieux alentours et en expliquant qu'elle avait beaucoup lu et que plus tard elle parlerait le koalak ancien. Elle fit l'apologie de Bonta avant de se raviser et de dire que la guerre était bien " la chose la plus stupide que les grands aient inventé un jour " . Les sramettes parlèrent finalement de leur pays, le Pays de la Lune Blanche et remercièrent la iopette pour la collation. Alison s'inclina avec amusement, fit la bise au Père toujours en grande discussion et partit reprendre son travail à Astrub, laissant Azenor en compagnie des fillettes qui se lancèrent dans une série de paris et de mises à l'épreuve propres aux jeunes enfants. Eva et Sonja étant très malignes elles gagnèrent souvent contre le petit bout de chou qui pourtant gardait son sang froid et riait à gorge déployée. Finalement le grand sram émacié se leva ainsi que ses hôtes et ils se serrèrent la main longuement, il était temps de repartir… Azenor le compris et une impression de tristesse vint teinter ses traits. Alors Eva s'approcha d'elle en chuchotant pendant que Sonja surveillait les adultes.
" Petite, par amitié pour moi pourrais-tu me rendre un grand service ? "
" Oui, tout ce que tu veux… mais pas voler ou faire du mal. "
" Non, non tu verras, ce n'est pas grand chose " Elle sortit une enveloppe cachetée de son sac. " Tiens prends ce pli. Tu vois la iopette… Alison, tu la vois souvent ? "
" Ze la vois le dimanche quand elle vient dézeuner à l'office, parfois elle n'est pas là mais elle passe souvent apporter de la nourriture et regarder les mariages… "
" Cette lettre, tu lui mettras dans ses affaires, pour qu'elle la voit et qu'elle ne sache pas d'où elle vient… mets là à un endroit qu'elle regarde fréquemment mais pas trop souvent… "
" Bah oui mais… si ze sais… dans l'étui en cuir de ses outils de travail pour la forge… elle le verra que quand elle sera à l'atelier comme ça… C'est pas grave au moins cette lettre ? "
" Non ce n'est pas grave, des nouvelles de quelqu'un. Je ne peux t'en dire plus… et ne dis pas que ça vient de nous ! Tiens prends ça aussi… un petit canif à crosse nacrée… il te servira peut-être quand tu seras plus grande. Ne te coupe pas, mets ça dans un coin et tu seras contente de l'avoir plus tard. "
" Ze suis pas bête, ze sais ce que c'est qu'un couteau ! Mais il est zoli comme tout… Merci beaucoup, vous êtes très zentilles… ze suis sûre que vous connaissez les Sœurs du Rêve maintenant, j'avais rêvé de tout ça cette nuit et ça s'est passé comme ze le pensais… "
" Tu es intelligente toi !" fit Sonja en souriant.
Le sram vint chercher ses filles et salua Azenor Begalita comme une grande personne, avec une courtoisie extrême, voir même une politesse qui confinait à l'absurde tant les mots employés étaient ampoulés.
Le cortège partit rapidement vers le nord ouest.
Quelques temps plus tard Azenor mit l'enveloppe dans les affaires d'Alison, en visite au village, et cacha le canif dans son " coffre aux trésors " , une simple poutre de sa chambre qui était fendue sur le haut.
La jeune iopette trouva la lettre le lendemain matin… et la lu le cœur battant. Elle ne su jamais qui lui avait mis cette lettre dans ses outils et en fût extrêmement peinée.
[À suivre]
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